Je suis ce que ma pensée crée, je suis un réseau de souvenirs et d’idées, une véritable toile d’araignée.
J’ai, dans les entrelacs de mes fils argentés, des bribes de vos voix, des éclats d’images et de rires, des murmures et des mélopées. Ces petits fragments pétillants, ces éclisses fulgurantes, me parent d’étincelles bariolées qui fissurent la monotonie blanche du quotidien.
J’ai, dans les entrelacs de mes fils liliaux, mille connaissances que je tente incessamment de relier. Seules elles seraient bien inutiles. Ensembles, bien agencées, elles m’aident à en saisir encore d’autres pour que ma toile s’amplifie et gagne en solidité !
J’ai, dans les entrelacs de mes fils immaculés, mille larmes encore suspendues qui n’ont pas su se détacher. Elles pèsent sur ma toile toute entière, la déformant, parfois même l’abimant. Mais elles m’illuminent lorsque l’aube s’y diffracte !
Souvent mes fils font peur, de loin ils semblent prêts à vous piéger. Je suis aussi force et combativité, un danger que quelques uns n’ont pas su mesurer : j’ai dans mes entrelacs opalins des bouts d’âmes arrachés.
Sous la brise des événements je frémis, traversée de toute part de doutes et espoirs. Et malgré les tremblements des brindilles auxquelles je suis arrimée, je continue patiemment de m’ériger ; entre deux brindilles légères, une toile éphémère.
J’ai, dans les entrelacs de mes fils argentés, des bribes de vos voix, des éclats d’images et de rires, des murmures et des mélopées. Ces petits fragments pétillants, ces éclisses fulgurantes, me parent d’étincelles bariolées qui fissurent la monotonie blanche du quotidien.
J’ai, dans les entrelacs de mes fils liliaux, mille connaissances que je tente incessamment de relier. Seules elles seraient bien inutiles. Ensembles, bien agencées, elles m’aident à en saisir encore d’autres pour que ma toile s’amplifie et gagne en solidité !
J’ai, dans les entrelacs de mes fils immaculés, mille larmes encore suspendues qui n’ont pas su se détacher. Elles pèsent sur ma toile toute entière, la déformant, parfois même l’abimant. Mais elles m’illuminent lorsque l’aube s’y diffracte !
Souvent mes fils font peur, de loin ils semblent prêts à vous piéger. Je suis aussi force et combativité, un danger que quelques uns n’ont pas su mesurer : j’ai dans mes entrelacs opalins des bouts d’âmes arrachés.
Sous la brise des événements je frémis, traversée de toute part de doutes et espoirs. Et malgré les tremblements des brindilles auxquelles je suis arrimée, je continue patiemment de m’ériger ; entre deux brindilles légères, une toile éphémère.